13 mai 2011
Dans ses oreilles, Girügamesh. C'est du métal. Du
Dans ses oreilles, Girügamesh. C'est du métal. Du métal japonais, et c'est fort. Très fort. Trop fort. Un verre à la main. C'est fort cela aussi. Elle le sait. Elle s'en fout. Elle se fout de tout. Ses parents ne sont pas là. Heureusement. Ils ne la verront pas dans cet état. Tremblante, elle ouvre sa fenêtre, s'assied son balcon. Pas de clope. Pire... Elle le gardait dans un tiroir au cas où. Elle se dit qu'elle a eu raison. Un joint. Elle tente de l'allume. Le vent l'éteind. Alors elle s'allonge. Elle le rallume. Commence à fumer. Commence à s'échapper. Commence à essayer d'oublier. Oublier... Oublier jusqu'à son nom, jusqu'à son âge. Oublier cette raison qui la pousse dans le désespoir. L'alcool et la drogue, elle le sait, le mélange n'est pas bon. Mais elle s'en fout. Elle se fout de tout. Elle se fout d'elle. Elle se fout de cette saveur salée qui lui mouille les lèvres. Elle essaye... Elle essaye d'oublier... Comment ? Comment faire pour l'oublier lui ? Elle voudrait oublier cette année si merveilleuse qu'elle a passé avec lui...Oublier la couleur de ses yeux, de ses cheveux. Oublier la douceur de ses caresses. Oublier le goût de ses baisers. Oublier son odeur, qui la faisait rêver. Oublier la chaleur de sa peau. Elle s'énerve. Son joint à la main. Elle attend qu'il fasse son petit effet.
Ca y est. Enfin. Elle a l'impression que ça a duré des heures. Elle ne va vraiment pas bien pour que l'effet de la drogue se fasse attendre... Mais, là, ça y est. Soulagée ? Oui, elle l'est. Mais pour combien de temps ? Combien de temps avant de sombrer encore dans le désespoir ? Elle plane.
Elle ne sent plus le mascara qui laisse de longues traînées noires sur ces joues. Elle était portant bien maquillée. Elle s'était coiffée. Juste pour lui faire plaisir. Aujourd'hui, cela faisait exactement un an qu'ils étaient ensemble. Il l'avait invitée. Elle croyait... Elle se sent conne en y repensant...Elle croyait qu'il voulait fêter ça...Non. Elle avait tout faux. Pauvre gamine trop naïve ! Tout faux ...
C'est fini...Seulement ? Déjà ? Elle pense qu'il lui en faut d'autre... Elle ne sais pas à qui faire appel. Alors elle se lève et se couche sur son lit. Toute habillée. Il ne viendra plus l'enlacer comme avant. Elle pense qu'il ne viendra plus. Elle ne pourra plus contempler son corps, nu, resplendissant dans le soleil matinal... Pathétique ! Elle est pathétique. Elle secoue la tête pour chasser ces pensées. Elle dort. Elle dort, harassée de fatigue.
3H00 du matin. Une envie soudaine. Une nausée. Elle se précipite dans la salle de bain et vomit. Elle vomit sa haine pour cette pétasse qui lui a pris celui qu'elle aimait tant. Elle vomit sa douleur d'avoir été abandonnée. Elle vomit ce mauvais mélange d'alcool et de drogue. Se sentant mal, elle plaque sa tête contre le carrelage. C'est froid. Froid comme son coeur pense-t-elle. Elle veut oublier, encore et encore. Alors, pour pallier à ces idées noires, elle se lève et va chercher une bouteille. Elle ne veux pas finir comme ça. Elle pense juste que c'est la meilleur chose à faire...Elle finit la bouteille...Elle bourrée. Elle le sait. Bizarrement, elle a pleinement conscience de ses actes. Elle le hait. Elle la hait. C'était trop beau. Trop beau pour durer. Elle à 20 ans. Elle vit encore chez ses parents, elle vient de perdre celui qu'elle aimait par dessus tout. Elle s'était donnée pourtant. Corps et âme. Une pétasse trop maquillée. Ils sont tous pareils se dit-elle. Elle est jeune. Elle a la vie devant elle. Et pourtant, elle est désespérée. Elle se dit, qu'elle ne s'en relèvera pas. Elle ne veux pas s'en relever. Alors, elle se lève. Le rasoir de son père. La baignoire. Et dire, que ceux qui faisaient cet acte lui inspirait dégoût, pitié. Elle est au même point qu'eux. Lentement, elle fait courir la lame sur sa peau. Ses parents auront une surprise lorsqu'ils rentreront de leur voyage...
Ca y est. Enfin. Elle a l'impression que ça a duré des heures. Elle ne va vraiment pas bien pour que l'effet de la drogue se fasse attendre... Mais, là, ça y est. Soulagée ? Oui, elle l'est. Mais pour combien de temps ? Combien de temps avant de sombrer encore dans le désespoir ? Elle plane.
Elle ne sent plus le mascara qui laisse de longues traînées noires sur ces joues. Elle était portant bien maquillée. Elle s'était coiffée. Juste pour lui faire plaisir. Aujourd'hui, cela faisait exactement un an qu'ils étaient ensemble. Il l'avait invitée. Elle croyait... Elle se sent conne en y repensant...Elle croyait qu'il voulait fêter ça...Non. Elle avait tout faux. Pauvre gamine trop naïve ! Tout faux ...
C'est fini...Seulement ? Déjà ? Elle pense qu'il lui en faut d'autre... Elle ne sais pas à qui faire appel. Alors elle se lève et se couche sur son lit. Toute habillée. Il ne viendra plus l'enlacer comme avant. Elle pense qu'il ne viendra plus. Elle ne pourra plus contempler son corps, nu, resplendissant dans le soleil matinal... Pathétique ! Elle est pathétique. Elle secoue la tête pour chasser ces pensées. Elle dort. Elle dort, harassée de fatigue.
3H00 du matin. Une envie soudaine. Une nausée. Elle se précipite dans la salle de bain et vomit. Elle vomit sa haine pour cette pétasse qui lui a pris celui qu'elle aimait tant. Elle vomit sa douleur d'avoir été abandonnée. Elle vomit ce mauvais mélange d'alcool et de drogue. Se sentant mal, elle plaque sa tête contre le carrelage. C'est froid. Froid comme son coeur pense-t-elle. Elle veut oublier, encore et encore. Alors, pour pallier à ces idées noires, elle se lève et va chercher une bouteille. Elle ne veux pas finir comme ça. Elle pense juste que c'est la meilleur chose à faire...Elle finit la bouteille...Elle bourrée. Elle le sait. Bizarrement, elle a pleinement conscience de ses actes. Elle le hait. Elle la hait. C'était trop beau. Trop beau pour durer. Elle à 20 ans. Elle vit encore chez ses parents, elle vient de perdre celui qu'elle aimait par dessus tout. Elle s'était donnée pourtant. Corps et âme. Une pétasse trop maquillée. Ils sont tous pareils se dit-elle. Elle est jeune. Elle a la vie devant elle. Et pourtant, elle est désespérée. Elle se dit, qu'elle ne s'en relèvera pas. Elle ne veux pas s'en relever. Alors, elle se lève. Le rasoir de son père. La baignoire. Et dire, que ceux qui faisaient cet acte lui inspirait dégoût, pitié. Elle est au même point qu'eux. Lentement, elle fait courir la lame sur sa peau. Ses parents auront une surprise lorsqu'ils rentreront de leur voyage...
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